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Les Lettres Perdues...
Les Lettres Perdues...
  • Les lettres perdues, celles qu'on n'envoie jamais... Tous ces mots qu'on écrit d'abord pour soi... En vers et en rythmique, cadencés par l'émoi... Et qui expurgent de nos vies les plus forts extraits... ... L.W...
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16 octobre 2001

Marchand de couleurs...

Marchand de couleurs,
T’as mis du bleu sur mon ciel gris, en soufflant sur mes nuages
T’as changé la couleur du temps, balayant au loin mes orages
Tu m’as fait croire, que ta palette de sentiments,
Rendait plus fort, repeignait tout, comme par enchantement
Marchand de couleurs…

Marchand de couleurs,
Faiseur de rêves, faiseurs d’espoirs qui éclaboussent l’ennui,
Tu rendais le vent esquisse, et le cœur aquarelle
Dompteur du noir qui terrorise, et qui ensorcèle
Maître de l’arc-en-ciel après la pluie, tu irradies
Marchand de couleurs…

Marchand de couleurs,
T’as mis du bleu sur mon ciel gris, en accompagnant mes errances
Une fenêtre qui s’ouvre sur la nuit, dévoilant ses paysages
Comme un tableau en technicolor, qui soudain, se dégage
Un long voyage sorti de l’ombre, transhumance
Marchand de labeur…

Mais aujourd’hui, marchand de couleurs,
L’azur a viré au mauve, et l’astre décroît doucement
S’il n’y a pas de couleur qui résiste à l’usure du jour
Que feras-tu pour maintenir scintillantes ces teintes parjures ,
Qui envahissent soudain le firmament ?
Marchand de couleurs… en pleurs...


On t’avait pas prévenu, personne te l’avait dit
Les couleurs de la vie pâlissent un jour, assaillies par le feu du temps
Et tes pinceaux s’emmêlent, deviennent impuissants

Pour s’engager dans cette lutte sans issue, contre un jour qui s’amoindrit
Pauvre marchand de couleurs, rêveur…


Le mauve tire au sépia, avant de se noyer d’ombres marines,
Quelques traces de tes crayons, s’accrochent encore ça et là
Tu restes là, tu n’y crois pas… Tu rêves d’un nouveau canevas
Où tisser tes couleurs qui s’enfuient déjà … mutines


Marchand de couleurs, de rêve et … d’illusions
Le jour se lèvera encore, il suffit de tenir bon
Tu dessineras encore de nouveaux croquis dans les nuages
Et après tout qu’importe… pour qui, tu dessines ces incertains rivages…

 ... LW...         

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10 octobre 2001

Enfance...

Parfum de légèreté qui se dégage, dans un petit paradis imaginaire
Peuplé d’ours en peluches et de rêves tellement grands...
Tellement grands qu’on s’y perd plus loin que tous les océans
Sans sortir de son lit, on fait le tour de la Terre….
Pour découvrir les secrets de l’univers Les secrets de vie
Qui aident à grandir, qui aident à sortir du cocon
Cocon d’amour tissé comme une forteresse de déraison
Dont on aimerait parfois s’enfuir par le grand pont-levis….

C’est pas pour déplaire qu’on voudrait défier les interdits
C’est même pas pour embêter, qu’on se réfugie en rêveries
Y a des jours tellement longs à l’ennui parfois
Y a des jours tellement beaux aussi …

Magie des petits riens qui donnent toutes les couleurs du jour
Réminiscences inconnues qui se découvrent plus tard
Quand noyés dans tout le reste, les souvenirs épars
Font regretter amèrement les ruines de nos anciens carrefours
L’odeur des crêpes et des malabars, le parfum du vent
Combattant infatigable de nos luttes chevaleresques
Ces guerres rageuses contre les moulins pittoresques
Auxquelles on croyait fort, si fort en dedans…

Enchevêtré entre ailleurs et réalité,
La vie prend ses mesures tout doucement

Comme un passage obligé
Qui soulève un à un nos déguisements

Certains réclament, dans le bruit et le fracas,
Qu’on leur accorde cette liberté de s’opposer et de décider

D’autres plus méfiants, ont peur de s’égarer
Et s’accrochent désespérément à leurs rêves d’apparat
Il n’y a pas de choix meilleur ou pire
Il n’y a pas de parcours tracé incontournable
Il n’y a pas deux monde d’enfance semblables
L'important est qu'il en reste des éclats de rire

Eclats de rire semés au temps...
Qui nous entraînent encore parfois...
Ou qui s’égrènent sans voix...
Engloutis par des rivages tangents…

 

... LW...

8 octobre 2001

Echappées Sauvages...


Comment résister à ces appels du large ?...
Qui nous malmènent, qui nous attirent
Comment faire taire ces relents de désirs
Qui nous encouragent et nous découragent…
S’envoler tout la-haut, prendre les nuages dans ses bras
Et les serrer si fort… à en faire pleuvoir le bonheur
Virevolter dans l’herbe fraîche aux parfums ravageurs
Et sentir dans tout son corps s’évader nos élans d’apparat….

Et puis vivre à l’infini, de ce désir de se sentir exister
De sentir en soi, le sang couler comme un torrent sauvage
Indomptable et indompté, qui nous irrigue comme un doux breuvage
Faisant crier ses passions, et le plaisir fou de s’y consumer.

Pourquoi vouloir lutter contre ces envies sans retenue qui s’élancent ?...
A chercher la sagesse, à se conformer aux images
On se prend pour des enfants sages
Et on vit des onirismes passionnées pour se venger de nos silences
Timide destinée qui se veut fidèle aux miroirs qui nous guident
Mais il faut assumer nos rêves et nos fantasmes délirants
Pour ne pas passer à côté de nos cris de vie d’à présent
Laisser libre cours à nos grandeurs torrides...

Vivre à l’infini, de ce désir de se sentir exister
De sentir en soi le sang couler en un torrent violent
Eclaboussant tout sur son passage, rafraîchissant
Déployant ses perles éclatantes à l’air que l’on se donne à respirer

Réfréner ses échappées sauvages par peur d’un retour de réalité...
Qui nous rejette, naufragés, sur des rivages inconnus
Brisés les grands rêves, détruit le navire et tout perdu
Jetés comme des détritus sur les côtes lointaines du rêve démesuré
Mais rien jamais n’est inutile, si le plaisir éphémère procuré
Nous a fait si bien grandir de l’intérieur, si bien réalisé
Peu importe les conclusions du grand naufrage orchestré
Si le voyage entrepris fut joyeux et coloré…

Vivre à l’infini, de ce désir de se sentir exister
De sentir en soi le sang couler en un torrent furieux
Charriant tous les sentiments dans un courant impétueux
Vivre à l’infini, tous ses jours heureux….


 ... LW...            


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