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Les Lettres Perdues...

Les Lettres Perdues...
  • Les lettres perdues, celles qu'on n'envoie jamais... Tous ces mots qu'on écrit d'abord pour soi... En vers et en rythmique, cadencés par l'émoi... Et qui expurgent de nos vies les plus forts extraits... ... L.W...
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12 août 2001

Notre Père...

 

Notre Père qui êtes aux Cieux…
Par quelle magie, avez- vous réussi à vous installer ici…. Par delà les nuages
Vous dérobant ainsi à nos yeux inquisiteurs et curieux de votre image…
Est-ce pour mieux nous voir, ainsi juché sur votre piédestal cotonneux ?
Est-ce pour mieux nous duper, de vos serments aventureux ?

Qu’elles sont donc longues vos prières mon Dieu !…
Est-ce pour mieux nous maintenir dans la peur de votre divin châtiment ?
Est-ce pour rivaliser d’immensité avec l’univers sur la toile du firmament ?
Par quel égocentrisme sectaire vous donnez-vous ce droit,
De nous croire si petits, si facilement asservis à vos lois ?

Qu’elle est donc lourde cette image de Dieu miséricordieux !
Miséricorde et pitié pour ceux qui ont pêché… avec quelques conditions…
Car votre paradis et son pendant maléfique d’enfer sont vos deux bâtons
Qui servent de carotte pour nous faire avancer, nous les petits pions,
Sur votre échiquier humain infatué de viles passions

Seigneur Dieu Tout Puissant qui croyez tant à notre foi en vous…
Les temps ont changé, descendez un peu près de nous….
Il est loin  le temps de la peur de vos colères offertes à nos pénitences
C’est à la sueur de notre front que nous gagnons notre pitance
Mais ce n’est pas en votre nom que coule cette sueur de labeur !
Elle est sacrifié au Dieu du pouvoir et de l’argent, nouveau mystificateur

Vous avez demandé beaucoup à une humanité qui cherchait une aide éclairée
Vous avez profité de l’ignorance pour vous élever au dessus de nous
Vous avez eu les mots justes pour nous diriger dans la voie qui absout
Nous permettant aussi de pécher dans la limite de vos volontés
Car votre adoration seule était possible dans cette vision d’amour du prochain
Limitée par le cadre strict de vos idéaux de l’humain

Mon Dieu qui êtes peut-être encore aux Cieux…
Nous avons grandi nous aussi, après deux mille ans d’apprentissage
Pardonnez nous notre audace, comme nous vous pardonnons vos mensonges
Et délivrez-vous de cette image d’omniscience qui vous colle au visage
Car l’avenir n’est plus à notre soumission, et notre indépendance vous ronge

Que votre volonté d’effacer de la terre les maux inutiles soit faite,
Par les forces humaines, qui enfin, trouvent le moyen de joindre leurs fois
Leurs fois en l’humanité intérieure qui brille au plus profond de soi
Comme une mélodie du bonheur qui n’a plus besoin de votre entête
Car pauvre Seigneur de Miséricorde, reconnaissez le, vous avez échoué !
Votre terre ne ressemble à rien, et les peuples sont déchirés…


Que votre règne totalitaire s’efface derrière un brassage de croyances
Qui enrichit la communauté toute entière de sagesses diverses véhiculées
Par des hommes de bien, qui longtemps, ont médité la vie pour la cerner
Qui du fond de leurs prières humaines tournées vers votre incohérence
Ont fait jaillir des pensées enfin salvatrices dans la liberté totale de se réaliser,
Soi même, sans référence à d’occultes divinités….

Pardonnez-moi mon Dieu….. de vous parler comme ça…
Mais rendez vous compte… De nos jours, les miracles, c’est terminé !
Vous avez l’air d’un camelot du Moyen-Age qui agite ses grelots désuets
Pour nous vendre encore un peu de vos élixirs miraculeux et ingrats
Vous avez eu votre heure de gloire, vous avez eu votre célébrité
Et longtemps encore dans les grimoires, on en entendra parler

Cependant mon Dieu, deux mille ans de show business c’est déjà bien !
Ne soyez pas comme ces stars ridés, bégayantes, qui n’arrivent pas à nous quitter
Cultivez vos souvenirs dans vos jardins d’Eden, et gardez le meilleur
D’une histoire qui ne fut pas toujours sans reproches d’ailleurs …
Rien ne sert de vouloir accéder à l’immortalité absolue,
Vos brebis ne s’égarent plus, il n’y a plus à les ramener, elles sont … perdues

Soyez donc philosophe mon Dieu, et résignez-vous….
Comme nous mêmes, jadis, nous nous sommes résignés à vivre selon vous…
Mais désormais, chacun sa route, chacun ses idoles, chacun ses prières
Des prières toutes simples, que chacun invente pour servir son idéal personnel
Des prières qui ne sont destinées à personne, égoïstes et intemporelles
Des vœux d’avenir ou de réincarnation, loin de vos chimères….

Que notre destinée devienne jouet de nos décisions et de nos responsabilités
Que nos actes s’inscrivent dans une ligne de conduite qui soit dictée
Par nos sentiments propres et nos capacités à juger de la vérité

Et qu’on oublie enfin que notre récompense doit sans cesse être différée
Dans un monde inventé par vos soins, et dont on ne connaît rien

Nous avons grâce à vous, perdu deux mille ans à espérer le bonheur pour demain
Il faut désormais rattraper tout ce temps perdu…
Il faut désormais que vous n’existiez plus…..
Pas facile je sais, pas facile…..

Ainsi soit-il !…

 

... LW...

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10 août 2001

Darwin...


Quand Christophe Colomb, le grand blond, a découvert l’Amérique,
Tellement colon dans l’âme, il s’est crû arrivé
Là où ses instincts l’avaient mal guidé
L’a confondu l’Inde et le Népal avec la côte Atlantique...
Viva la cerveza ! mais ça rend miraud au gouvernail !
L’aurait pu prendre les bisons pour des vaches sacrées
L’a préféré prendre les sauvages pour des arriérés
Leur a appris la civilisation, en leur ouvrant les entrailles !...

Quand
Newton, c’te pauv’pomme, s’en ai pris une...
L’a tellement déliré, et vu le sol de si près...
Qu’il en a conclu que la gravitation c’était pas du chiquet...
Quand tu vois ta tronche s’écraser comme une prune,
A cause d’une pomme qu’est mal tombée...
Sûr que ça remet en question tout le destin de l’humanité !
Y en a plein d’autres qu’auraient rien dit...
Mais Newton, lui,
il en a fait toute une théorie !
...

L’ami Descartes, il s’en ai bien tiré avec ses fantasmes
L’a bousillé notre vision du monde pour des générations...
C’est pas de sa faute s’il avait des hallucinations,
Voyait des math partout, l’était plein de sarcasmes !
Il a dû en faire des cauchemars de ses équations
De son pragmatisme et de sa vision binaire
Pauvre homme, dire qu’on en a fait une lumière,
Fallait vraiment pas avoir grand chose dans le citron !...

Darwin a sauvé le monde du Dieu Superman.
Avec lui, on est descendus de haut en apprenant nos origines...
C’est pas tous les jours qu’on nous allie pour nouvelles copines
Des guenons poilues qu’on doit appeler Maman !...

Remarque... C’était gonflé, après Descartes qu’était si carré
De prendre ce risque fou de démonter tout ça
Ca faisait du nouveau à penser, pi après tout... Pourquoi pas ?...
Au moins, il nous a débarrassé de la bible et de ses contes de fées !...

Freud enfin... a marqué son époque, enfin, la nôtre d’ailleurs !...
Grâce à lui tout est devenu clair, en libérant notre libido
On est tous des obsédés, n’ayant jamais dépassé le stade préado !
Maintenant on sait que tout est sexuel, c’est notre force et notre moteur
Vive l’anarchie transpersonnelle, c’est 30 sacs la consultation ! ...
Les vertus libératoires de l’analyse passent par le porte-monnaie
Pas de surprise bouleversante à ce niveau... A tous les coups on paie !...
Pour essayer de se sentir moins con !...


Y en a tellement d’autres... On peut pas tous les citer
On peut juste ne pas oublier ceux-là, c’est déjà ça !
Moi j’ai pas inventé de théories, et je ne veux plus vivre comme ça...
Influencée par des supers marteaux, dont les dérives de pensées
Font couler le monde, par petits trous percés dans notre cerveau
Je veux me le gorger toute seule mon ciboulot
Je ne veux plus qu’on me dise quoi penser... ni maintenant, ni après…
Mon Dieu, revenez, et protégez-moi de leurs méfaits !


 ... LW...      


8 août 2001

Des Mots pour ne rien dire...



Des mots pour ne rien dire…
Oui, juste des mots pour ne rien dire…
Pour être là, tout près, sans rien attendre d’un silence,
Sans rien offrir de plus, qu’une simple présence.
Ces mots de l’ombre qui ravivent l’absence,
Ces mots qui clament l’impuissance…

Ces mots-là sont parfois, les plus importants.
Ces mots-là, c’est souvent ceux que l’on attend…
Les mots qui traduisent par leur non sens,
La complicité souveraine d’une confiance.
Ces mots qui n’ont rien à dire, certes,
Mais qui, sont là, abandonnés à la découverte…

Les mots colère qui constatent leur non-pouvoir,
Les mots sans voix, qui portent en eux l’espoir,
De trouver, enfin, la voie qui atteindra leur auditoire.
Les mots du doute, qui tremblent, qui tremblent d’avoir
Mal compris, qui tremblent d’un sentiment de mal être,
Parce qu’ils n’ont pas su s’estomper, pas su disparaître…

Les mots qui se disent sans raison,
Les mots qui viennent tout seuls, sans façon,
Pour trouver le chemin qui mènerait à l’unisson,
Pour dire dans un dernier souffle, leur abandon.
Ces mots qui ne veulent rien dire,
D’autre, que ce que l’on veut y lire…

Les mots pour ne rien dire ne sont pas anodins,
Ils n’ont pas de but, ils ne jugent rien.
Ils sont là, on les prend, on les fait siens,
Ou on les jette et les oublie, selon chacun…

Mais néanmoins, leur murmure rassure,
Leur essence calme les blessures…

Les mots pour ne rien dire brisent l’incompréhension,
Parce qu’ils se font serviteurs de compassion,
Parce qu’ils se font tout petits mais, qu’ils sont…
Ils sont, tout simplement, et ne voilent pas leur intention.
Dans leur infinité d’interprétations, ils demeurent,
Simples messagers d’un désir d’allumer une lueur…

Les mots pour ne rien dire, on n’en attend rien,
On les déguste juste comme ça, pour se faire du bien...

 ... LW...       


6 août 2001

Le Fou du Roi


Personnage emblématique d’époques reculées, tu traverses le temps…
De tes pamphlets satyriques, tu défigures à outrance toutes les parures
Pour mieux
faire jaillir l’absurde réalité sous tes caricatures,
Bouffon irraisonné qui démaquille sans pitié les plus grands,
De tes délires sarcastiques sortent les évidences qu’on se cache
Comme des mensonges admis que l’on ne remet plus en doute,
Mais
tu trahis sans vergogne ces manipulations dans tes joutes
Gare à ceux qui croisent ta route et s’en détachent…

Fou du roi, tu laisses loin derrière les allégations de démence qui t’identifient...
Sous tes travers de simple d’esprit, tu te prosternes devant la raison,
Cette raison du plus fort, qui étouffe nos sursauts de rébellion
Par un pouvoir absolu qui nous enferme dans nos incertitudes bannies,
Aveuglés par des flots de parole qui nous envoûtent,
On oublie notre libre arbitre dans des lavages de cerveau
Qui nous empêchent de saisir nettement tous les scénarios
Nos oreilles semblent sourdes, confrontées à ton ironie, qui écoute

Ton rôle de simplet paraît
loin de celui des stars de la grande affiche
Pourtant ton rôle à toi, plus discret, est le plus indispensable
Bouffée d’oxygène quand, tout, autour de nous, rend l’air mal respirable
On pensait que rien, jamais, ne pourrait sortir de ton esprit en friche
Mais les sols les plus fertiles doivent leur rendement au repos de la terre
Tes pensées courent aussi vite que des rayons de lumière
Quand de quelques bon mots savamment orchestrés, enfin tout devient clair
Et que ton jour meurtrit ainsi les hypocrisies de ses aurores guerrières…

Protégé par ton immunité derrière ton loup de pitre attardé
Sous ton bonnet d’âne à clochettes, rugissent des torrents acides,
Qui déshabillent sans répit les machinations sordides des esprits bien lucides,
Qui obscurcissent la face du monde de leurs flagorneries cachées
Tu dévoiles en place publique les répétitions de coulisse
Tu vois le monde à travers un prisme aux facettes qui dépoussièrent
Quand
de tes mots lourds et cruels tu nettoies tous les cimetières
D’un coup d’éponge déconcertant sur des murs que tu détapisses…


Pauvre fou en perdition qu’on montre du doigt pour le blâmer
Tes prédications semées au vent, font changer le cours du temps
Par leur accent de ridicule, qui exécute au pilori les plus bêtement intelligents
Tu le sais bien, au fond de toi, avec ta raison d’aliéné
Que tout se joue dans tes paroles inutiles qu’on juge sans danger

Tu le sais bien qu’il te faut ce regard un peu hagard
Pour qu’on se regarde un peu dans le miroir
Et qu’enfin grâce à tes éclairages clairvoyants, on puisse rire de toutes nos cécités…

http://www.smileys-gratuits.com/smiley-salut/bonjour-11.gif ... LW...    


5 août 2001

Le Devin


" La chaleur du soleil est pour nous, comme un baume au cœur,
Et pourtant chaque soir il se couche… Inexorablement….
Les étoiles font resplendir la nuit de mille feux et nous emportent, rêveurs
Loin de ce monde… Pourtant l’aube se lève, déjà, tout doucement …..
Quand la passion enflamme ton cœur, tu crois connaître le sens de la vie,
Pourtant la passion ne dure qu’un temps…
"

Ainsi parla le grand devin…
L’avait pas l’air si malin, le grand devin
Pourquoi ce besoin enraciné en nous si profondément
De croire que d’autres peuvent nous donner des réponses ?

Pourquoi cette envie de s’entendre dire anonymement
Des vérités qui ne sont que mensonges ? …

La vérité est en nous, personnelle à chacun
Personne ne peut nous montrer le chemin
Nous sommes tous notre propre devin
Nous n’avons pas besoin des illusions des autres, non, pas besoin…
Les nôtres sont suffisamment nourries de nos fantasmes
Elles nous bercent depuis l’enfance
Nous sortent de l’ombre de la nuit, en souffrance,
Elles nous secouent parfois par la violence de leurs spasmes
Qu’il est doux de se bercer de ces douces chimères
Qu’il est dur le réveil aussi, si amer…….

Le devin peut nous inventer un monde meilleur
Il peut alléger les poids qui soutiennent notre rancœur
Il peut nous faire croire à plein de choses
Que le soleil brillera toujours, que la vie est rose
Cependant il ne peut ignorer que l’essentiel de la vie
N’est pas dans la quête infinie...

Car la quête n’est pas un but en soi...
La quête qui cherche la réponse, la réponse absolue :
Cette quête là ne peut qu’être vouée à l’échec, elle est d’avance perdue
La réponse est en toi, la réponse est en moi, la réponse n’existe pas
Mais le voyage qui guide nos pas sur les sentiers de l’absolu, utopique,
Est le plus merveilleux qui soit…

Dans quelles autres contrées, sous quels tropiques
Trouverait-on cette envie et cette rage de continuer ces pas ….
Ces pas qui poussent l’homme depuis la nuit des temps
A chercher la lumière en regardant vers le Ciel…. trop haut...
A chercher en haut ce qu’il ne voit pas, à portée de ses maux
A chercher si loin l’absolu incertain qui n’existe qu’en dedans...

La vie est belle,
Et l’on ne meurt que pour avoir envie de renaître à nouveau…
La vérité est bien réelle,
Pour celui qui sait qu’il n’ y rien d’autre plus haut…

 ... LW...         


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5 août 2001

Cheval Fou


J’ai connu autrefois un monde merveilleux…
La nature indomptable, que l’on refusait de dompter
Les nuages enchanteurs, que l’on voyait défiler aux cieux
Et le temps incertain, que l’on acceptait sans maugréer
J’ai connu autrefois un lieu merveilleux
Où l’harmonie régnait dans un désordre orchestré par les Dieux,
Des Dieux de toutes sortes que l’on savait loyaux
Et qui ne nous asservissaient pas d’impossibles idéaux

J’ai connu autrefois un lieu merveilleux…
Les montagnes étaient hautes, si hautes… mais jamais infranchissables
Les rivières charriaient dans leur lit notre réserve d’eau potable
Et soulageaient nos pieds fatigués sur les sentiers rocailleux
Elles étaient parfois profondes ces rivières qui jaillissaient
En torrents sauvages et limpides, dans lesquels on se désaltérait
Elles étaient profondes, si profondes… mais jamais on ne s’y noyait
Elles exprimaient leurs murmures fougueux, à nos oreilles qui les écoutaient

J’ai connu autrefois un lieu merveilleux
Les oiseaux gazouillaient fièrement parmi les feuilles qui bruissaient
Agitées par mille vents célestes qui nous rafraîchissaient
Comme autant de soupirs divins qui nous rendaient heureux
J’ai connu autrefois un lieu merveilleux
Où le soleil réchauffait nos esprits et nos cœurs
Nous rendant le sens de l’immensité de la richesse intérieure
Nous éclairant sur les chemins parfois longs de nos jours heureux

J’ai connu autrefois un monde merveilleux
Qui ne demandait rien, sauf notre respect, pour éviter son courroux,
Qui ne demandait rien, à nous, qui donnions tout
J’ai connu, autrefois… un monde… merveilleux…
Un monde que vous n’avez pas compris…
Un monde à jamais anéanti, détruit…
Insensibles aux cris de douleur qui montaient de votre mère la Terre
Quand, sans regret, elle fut massacrée, toute entière…

          Et nous avec, et nous aussi… et moi aussi…
          Un homme, c’est si petit…

... LW...            


3 août 2001

Les Mots du Soir


Y a les mots du soir,
Les mots du bleu qui renversent l’âme,
Ceux qui font chavirer doucement la raison,
Pour laisser s’insinuer doucement la passion,
Le feu qui brûle à l’intérieur,
Nous laissant comme un goût de cendres dans le cœur.

Y a les mots du jour, couleur de la vie,
Qui nous définissent aux yeux des autres aussi,
Aux yeux du quotidien blafard,
Mais ces mots là sonnent parfois faux quand vient le soir…
Quand vient le moment ou le miroir de la nuit
Nous renvoie à nos peurs et nos espoirs anéantis.

On croit à tort être vrais dans l’absolu,
Mais on reste toujours duels dans l’être,

Le dedans et le dehors, l’intérieur et l’extérieur, le réel et l’inconnu,
L’être et le paraître…
C’est pourtant pas par mensonge qu’on met des rideaux,
Et des double rideaux derrière nos volets clos
Pour voiler la lumière du jour, quand celle ci se fait lueur,
C’est même pas de la pudeur
C’est juste de la peur…
Une petite peur et nous
Un immense effroi parfois, qui nous fait douter….de nous, de tout…

Le doute… Peut être là les racines du mal ?
Qui peut jurer de croire à des certitudes inébranlées ?
Qui peut prétendre ne s’être jamais trompé ? Ne jamais se tromper ?
Pfffffffff……. Délire fatal !
Pas de rimes en dérive, pas de mots qui s’oublient.
Je ne crois pas un instant aux certitudes indéracinables
Je ne crois pas un instant aux vérités universelles
Chacun sa voie et son chemin pour y parvenir
Chacun sa vérité, même si elle fait écran de temps à autre aux désirs
Impossible de théoriser les chemins de la vie,
Ils sont pas répertoriés dans le guide Michelin…les chemins de vie…

… Et, si l’on se croise au carrefour,
Retenus par un feu rouge intemporel
Qui ne s’arrête plus de nous faire stationner,
Il ne peut être éternel...
Tout change, tout bouge, tout passe…

http://www.smiley-emoticones.com/smiley/dormir/dormir%20(15).gif ... L.W...


12 octobre 2000

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11 octobre 2000

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