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Les Lettres Perdues...

Les Lettres Perdues...
  • Les lettres perdues, celles qu'on n'envoie jamais... Tous ces mots qu'on écrit d'abord pour soi... En vers et en rythmique, cadencés par l'émoi... Et qui expurgent de nos vies les plus forts extraits... ... L.W...
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12 juin 2008

La Vie Enfumée...


"
FUMER TUE "
Avertissement provocateur...


On trouve cette inscription sur les paquets de cigarettes...
Ah bon ?... Fumer tue...
Est-ce que c'est vrai ?... Peut-on en douter ?... Peut-on l'ignorer ?...

Les cyniques diront qu'il faut bien mourir de quelque chose, alors ça ou autre chose...
dans la vie en rose qu'on nous propose, c'est un peu comme s'asséner 
une overdose à petites doses...
Le poison qui tue lentement, en s'insinuant partout, dans tous les organes, dans toutes les artères,
et qui nous avance inexorablement, vers la fin de notre ère...

Les bouffées les unes après les autres, qui défient le cancer, jusqu'au manque d'air...
Cette fumée qui étouffe, que l'on retient d'un souffle... A quoi elle sert ?...

L'acte de fumer serait donc orienté vers un suicide à petits feux, qui nous consume ...
qui nous rend ainsi égal au tabac qui se consume en son papier vers des regrets posthumes...
Des regrets ?...
Non, les fumeurs ne regrettent pas leur vice, même sur le lit de leurs derniers supplices...
Ils continuent jusqu'au bout à défier leurs corps, même à demi morts...
Pitoyable, incroyable, cet engagement jusqu'au bout du non respect de soi...

Le plaisir du fumeur, se réduit au fil des années
, au fil des cigarettes allumées...
Il tend à disparaitre pour se métamorphoser en besoin récurrent de se sentir comme envahi, possédé par cette fumée...
Le plaisir n'est réel que dans le soulagement du manque qu'il apporte,
Un apaisement en quelque sorte...
Une dépendance qu'on se crée, et dont on finit par ne plus tirer aucune jouissance...
Un culte du morbide, entrecoupé de quintes de toux sordides... qui montent en puissance...

Mais
le fumeur n'est pas une victime impuissante, asservi à sa nicotine...
Il choisit en toute lucidité de s'enfermer
dans cette complicité qui le ruine...
Oui, fumer tue... Et cette vérité connue entraine le fumeur
dans une danse masochiste et macabre...
Et il les fume ses cigarettes... comme les clous d'un cercueil, qui cerneront son cadavre...
Sans honte, sans crainte, sans remords... et souvent même sans plaisir ...
Il a sans doute plus peur de vivre que de mourir...

Comme un handicapé qui s'appuierait sur sa cigarette, avec la mort inscrite à son entête,
Qui s'ennivre de sentir le mal parcourir tout son être, à s'en faire tourner la tête...
Le fumeur n'est ni à plaindre, ni à blâmer, il sait se juger par lui-même,
Dans sa faiblesse et ses sursauts de survie, quand il s'ouvre à ses dilemnes...
Pas d'arguments valables, ni raisonnables pour le détourner de son alliance morbide,
Même pas un duel personnel, 
juste un pacte cruel pour fuir son propre vide...

Et cette inscription,
avertissement hypocrite gravé sur les paquets de cigarettes,
Est-ce pour nous permettre de mourir les yeux bien ouverts à cet indéniable fait ?...
Ou pour se dédouaner de nous autoriser la pratique
d'une euthanasie quotidienne ?...

... LW...

 

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5 mai 2008

Lâchons tout...

   

Redonnons à la spontanéité la place qu'elle n'aurait jamais dû se faire voler...
Trop de règles à respecter, le jeu devient vite compliqué...
On est là, prisonniers de conventions et d'apparences à sauver,
Sous les traits de pantins bancals ruinés par le jeu social,
Nous nous débattons entre le bien, le mal et la morale,
Entre les mensonges admis et les vérités cachées...

   
Laissons sortir nos pensées soudaines même insensées,
Laissons grandir nos rêves en pleine réalité...
Rien ne sert de vouloir les enfermer dans la conformité,
Nous sommes tous différents, c'est notre seule richesse...
Le monde a bien besoin d'un peu de hardiesse,
Pour s'ouvrir à des lendemains moins désenchantés...
   
Les meilleurs moments sont toujours ceux qui s'égarent,
Ceux qui dérapent de la trame prévue de l'histoire...
Les meilleurs moments sont ceux qui restent en mémoire
Par la joie inattendue qu'ils ont provoqué
Par l'absence de compromis raisonnés
Qui les auraient bloqués dans une sagesse illusoire....
   
Exerçons-nous à retrouver dans la confiance instinctive
Ce petit plus qui vaut la peine qu'on vive...
Cette étincelle de simplicité et de sincérité
Qui nous permet d'être ce que l'on est...
Qui nous fait accepter que bien qu'imparfaits,
Nous abritons nos trésors sous notre unicité...
   
La spontanéité mise tout sur l'instant présent,
Et dévoile ses envies sans y réfléchir plus avant...
Expression sans préméditation de ce que l'on ressent,
Elle libère des ruminations assassines
Que font naître les pulsions refoulées clandestines...
La spontanéité, c'est ce qui nous rend vivant...

Ne bridons pas nos émotions par un dressage forcé...
Nous n'avons rien à y gagner...

 ... LW...


7 avril 2008

Géograhie Intimiste


" Ton visage est un endroit qui a marqué ma vie." 
Anna Gavalda

 

Ton visage est un endroit qui a marqué ma vie...
Il a gravé une empreinte forte au croisement de nos regards...
Chaque visage, c'est comme un nouveau paysage que l'on apprécie...
Qui s'évapore avec le temps ou qui s'accroche à notre mémoire...
Les traits de ton visage ont ricoché dans mes yeux,
M'éclaboussant le cœur au risque d'y noyer ma raison...
Rafraîchissant par là des sentiments paresseux...
Qui ne me posaient plus de question
...


Dans ma tête, défilent en un diaporama continuel,
Toutes ces images de toi, ces photos saisies en l'instant,
Qui changent ta géographie, comme des polaroïds émotionnels...
Dans mon souvenirqui s'imprègne, de tes reliefs changeants...
Comme un reportage photo qui se serait réalisé à mon insu...
Toutes tes mimiques gravées, et tes détails zoomés...
Un port auquel on s'attachemême quand on ne le voit plus...
Comme ces lieux à fort courant tellurique éprouvé ...


Ton visage est un endroit qui a marqué ma vie...
J'ai suivi ses courbesdes yeux, caressé ses contours de mes mains,
J'ai goûté le grain de sa peau, et j'y ai doucement appris...
Comme il était bon de voir se refléter dans tes yeux, l'éclat des miens...
Je reçois comme des cartes postales tous ces souvenirs de toi,
Qui accostent sans que je les poste, à ma boîte aux sentimentsdepuis...
Ton visage est un endroit qui a marqué ma vie...  
Et j'ai le cœur à l'envers quand je suis loin de toi...


Ton visage est un endroit qui a marqué ma vie...

... LW...      


7 mars 2008

Le Gilet Noir...

Aujourd'hui je me suis acheté un gilet noir...
Un gilet noir, comme des millions de gilets noirs,
Bien sûr, maintenant il es trop tard...
Mais j'aurai quand même bien.. voulu savoir...
Combien de gilets noirs, on peut s'acheter dans une vie ?...


Faut dire que le gilet noir...
Ca s'met avec tout, ça se fond dans n'importe quelle tenue,
C'est passe-partout, aps d e faute de goût
Un gilet noir, tout noir, tout simple et sans frou-frou
Un gilet noir qui amincit même les plus charnues...
Combien de gilets noirs peut-on côtoyer dans une vie ?...


Faut avouer que c'est difficile de s'en passer
D'un gilet noir dans la pend'rie, en cas d'urgence ou d'nécessité,
Ou les cas de force majeure, vraiment désespérés,
On sait qu'on peut compter sur sa discrétion appréciée
Un gilet noir quand c'est foutu... ben ça nous manque...
Combien de gilets noirs peut-on user dans une vie ?..


Un gilet noir, ça a le goût du secret...
Ca en raconte un peu sans en dire trop...
Ca parle de nous... en plus discret,
Ca protège ce que l'on est, comme un costume de Zorro
Un gilet noir... un peu... comme une armure...
Combien de gilets noirs peut-on porter dans une vie ?...

... LW ...    


12 janvier 2008

Poussée de Mots...


Quand tout à coup, je sens les mots pousser leurs sons en moi,
Ils se répètent en boucle plusieurs fois, plusieurs fois… jusqu’à …
Je sais que je ne pourrais pas les retenir sans les écrire,
Parce que leur vitesse croissante m’empêchera de m’en souvenir…
Alors je note, ces mots qui sortent, qui sortent et qui sortent encore,
Jusqu’à ce que le terme naturel s’annonce d’une conclusion sans appel
J’établis une connexion directe entre la pensée et le matériel...
Les mots apparaissent comme par magie… c’est beau de voir leur essor !... 


Je suis dans le rythme et l'assonance, tout en cherchant un sens
Je suis la voix qui se pose en cadence, sur des mots qui se balancent...
Je deviens son qui se déhanche, sous une plume qui s’épanche…
Je deviens souffle qui se penche sur les lignes de ma page blanche…
Assaillie par des mots,  qui se bousculent en files désordonnées
Formant des chaînes qui s’alignent en petits paquets inégaux,
Je récupère en mémoire vive ces phonèmes de l’instantané
Qui viennent se figer à l’encre de mon stylo….  


Les mots ondulent entre les silences, dans une ponctuation qui se veut rythmée
Chaque syllabe martèle son existence, sur une musique qui reste à inventer…
Et la tension monte au fur et à mesure que le rythme s'assoit...

Les mots prennent possession de leur sens et se déploient...
Guidés par la musique qui me secoue les tripes, les mots s’envolent
Et se grisent, en s'accrochant les rimes à des pensées sauvages,
Qui m’ont pris en otage, et m’interdisent tout inutile bavardage…
Noter ces volutes de sons, qui ont pris mon contrôle…


Quand enfin la tension cesse, et que l'exercice prend fin...
Je découvre alors, tracés de ma main, des mots qui bien qu’étant les miens…
M’apparaissent comme une découverte que je fais en les lisant
Je note des sens dont je n’avais pas conscience… mais je me comprends…
Deux réflexions parallèles s’emboîtent, en une danse verbale et silencieuse,
Non dans une lutte pour supplanter l’autre, mais bien en étroite collaboration,
Pour donner naissance, par leur union et leur mutuelle implication,
A une photographie d'un instant de vie, soutenue par une mélodie à la fois sourde et radieuse…
   

Je ne sais pas ce qui est le mieux...
Une bonne poussée de fièvre ou une bonne poussée de mots ?...

... LW...

 

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11 janvier 2008

Mes e-mails à traiter

J’ai ouvert le grand dossier de mes e-mails à traiter…
C’est beau la technologie, et quelle rapidité !…
Les fichiers qui s’entassent, et la mémoire qui flanche…
Les drapeaux qui dépassent, et les mots qui s’épanchent…
Je fais des dossiers, pi je les classe…
Pi je me dis que je vais prendre le temps…
Le temps de bien les traiter…
Mes petits mails qui s’entassent…

C’est pas dur de cliquer, pour envoyer un petit mot…
C’est pas dur de faire « entrée », pour renvoyer un écho…
Ce qui prend le plus de temps, c’est de prendre le temps,
De renvoyer autre chose que du vide dans l’instant présent…
Je veux faire passer dans mes mots,
Plus que des considérations météo bateaux…
Je veux faire passer par les yeux de mon lecteur,
Un peu de ce que j’ai dans le cœur… 

Les réponses à vos mails… que vous ne recevez pas…
Je vous jure pourtant que je les ai écrites… quelque part, dans ma tête…
Pas eu le temps de les faire passer par le clavier, je sais… c’est bête !…
Mais… c’est comme ça !…
Je pense à vous quand même…
Bien que ces pensées ne passent pas par le modem…
Les pensées sont des ondes,
Qui s’étendent sur le monde…

Je vous envoie tous mes vœux,
Et mes meilleures pensées…
Je vous envoie tous mes vœux,
Et « Mail plus long, suivra sous peu… »
Je pense à vous quand même,
Même si ces pensées passent pas, par le modem…
Les pensées sont des ondes…
Qui se répandent sur le monde…

J’aimerais que ma pensée vous dessine un sourire…
Qu’elle vous laisse songeurs et apaisés…
Et que je reçoive l’écho de vos sourires
Par ondes interposées…
Je pense à vous quand même,
Même si ces pensées-là ne passent pas par le modem…
Mes pensées sont comme des sondes,
Qui défendent mon monde…

... LW...      

10 janvier 2008

Le coeur n'a pas de rides

" Le coeur n'a pas de rides..." (Mme de Sévigné)


Le cœur n'a pas de rides
C'est pas parce qu'on vieillit qu'on a le cœur qui se vide,
Qu'on a moins d'ardeur à aimer,
Qu'on ne sait plus partager...

On idéalise souvent les amours de jeunesse
On allie beaucoup la jeunesse et l'amour
Comme s'il pouvait y avoir un âge pour aimer
Et qu'au-delà de cette limite, notre requête deviendrait invalide pour l'éternité...

Ce n'est pas l'amour de ces époques que l'on se remémore en fait...
C'est la liberté qui y est attachée, car jeunesse le permet :
L'amour n'a qu'à se préoccuper et ne s'y délecter que de lui-même...

Le temps passant...
Le temps nous prenant tout notre temps...
La famille s'agrandissant...
Les charges professionnelles évoluant...
On a tous comme ça des moments,
Où on n'a pas le temps,

De se poser des questions
Sur nos désirs profonds :
Ceux qu'on a  dans le cœur...

Et puis, un jour, sans qu'on sache vraiment pourquoi,
Tout d'un coup,
on se sent le cœur qui se réveille,
Comme s'il sortait d'un long sommeil...
Et l'on s'en aperçoit...
Qu'il n'a pas pris une ride...

Non seulement le cœur ne prend pas de ride au fil des jours...
Mais il semble fonctionner en mode autonome de tout raisonnement logique
En guise de conclusion, un proverbe danois qui sert de réplique :
"Deux êtres qui s'aiment se rencontrent toujours !"...

(...et ils ne font mention d'aucune date limite...)

... LW...     


10 décembre 2007

Self Thinking...

" Rare est le nombre de ceux qui regardent avec leurs propres yeux et qui éprouvent avec leur propre sensibilité."
Albert Einstein



Il n'y a qu'une façon d'être bien dans le monde qui est le nôtre... c'est d'être soi...
Savoir ne pas être abusé ou influencé par des visions qui ne nous appartiennent pas...
Ne pas craindre de ressentir l'intensité des choses, qu'elles soient agréables ou douloureuses...
Et tirer des leçons de la réalité, ses vérités propres, plutôt que des opinions d'origine douteuse...

On ne peut vivre que sa vie... chacun dans ses sensations, dans ses refus et ses acceptations...
Se plier aux règles du plus grand nombre sans se soucier de ses convictions...
Se faire place à l'ombre de lumières d'emprunt plutôt qu'allumer son feu personnel...
Ne peut pas éclairer notre chemin, ne peut pas nous faire la vie belle...

Regarder avec ses propres yeux, éprouver avec sa propre sensibilité...
C'est prendre le risque de voir et d'éprouver autrement que ce qu'on a pu nous enseigner...
C'est avoir le courage de fonctionner en utilisant toutes nos dispositions...
C'est donner au verbe "exister" un sens au-delà d'une simple définition...

C'est la peur qui nous maintient dans un état larvaire, embryonnaire...
La peur du rejet, la peur de la différence, la peur du ridicule, la peur des regards de travers...
Mais quel bonheur pouvons-nous retirer de la vie si on ne la ressent pas avec tous nos sens ?...
Et quelle place peut alors y occuper notre conscience ?...

Les longue-vue installées, à portée de tous, en haut des sites mentionnés "panorama"...
Ne nous donnent à observer qu'une portion de l'horizon qui entre dans ce cadre-là...
Mais la vue peut être encore plus grandiose et enivrante en des lieux non indiqués...
Reste à bien vouloir sortir des sentiers référencés pour les chercher...

Il y a deux façons de tirer parti des expériences de ceux qui nous entourent ou qui nous ont précédé...
L'une est de s'approprier leurs façons de voir et de ressentir, et d'y calquer sa propre identité...
L'autre est de s'y appuyer pour y confronter ses interrogations et ses aspirations...
Afin d'approfondir et d'ensemencer son propre champ d'expérimentation...

A l'état naturel, les plantes se développent en fonction du milieu dans lequel elles germent...
De même, nous ne pouvons faire grandir en nous que ce que nous portons en germe...
Les engrais, les désherbants, les pesticides, les insecticides insultent et contrarient la nature...
De même que le conformisme complaisant, la bêtise et la soumission aveugle blessent notre culture...

La recherche du bonheur, c'est une recherche d'équilibre... Nous ne marchons pas...
Tous sur la même poutre... Ni dans la même direction...
Il semble évident que ... nous ne pouvons pas...
Avoir tous la même sensibilité... ni les mêmes visions...

Ce n'est qu'en écoutant ses ressentis et en accommodant sa vue... qu'on trouve son équilibre...

... LW ...   

17 novembre 2007

5 000 ème...

A toi qui ce soir, sera le cinq millième visiteur...
A poser ses yeux curieux sure les mots que je jette là... sans but recherché...
Je veux dire toute ma reconnaissance d'être venu t'y égarer...

Je ne te connais pas...
Et je dévoile sur ces pages qui n'existent pas,
Mes humeurs, mes envies et mes tranches de vie... je les offre à l'anonymat,
Parce que je ne sais pas dire autrement ces mots-là...

"Deviens qui tu es. Fais ce que toi seul peux faire..."
Je ne l'ai pas choisie par hasard, ni parce que je trouvais la phrase jolie...
Je l'ai choisie comme une orientation à donner à ma vie, à donner à LA vie...
Parce qu'il arrive un temps, où l'enfermement en soi devient un enfer...

Faire sortir les mots, les laisser prendre forme... leur forme naturelle...
C'est
exorciser le démon de l'in-confiance, c'est accepter d'entrouvrir, de fait...
Les portes du monde, accepter de sortir de mon jardin resté si longtemps secret...
C'est aussi me dire que...
la lumière a d'abord besoin de quelques étincelles...

"Deviens qui tu es. Fais ce que toi seul peux faire..."
C'est aussi ce que j'ai envie de dire à tous ceux qui n'osent pas se révéler...
Qui n'osent pas se donner l'importance qu'ils méritent dans leurs destinées...
Que peut-on faire de plus et de mieux, que ce que Nietzsche propose de faire ?...

Nous n'avons que très peu de temps de temps à passer ici...
Nous n'avons qu'une vie dont on puisse être sûr, et elle se déroule maintenant et ici...
Le reste n'est que faribole et contes pour nous aider le soir, à nous endormir...
L'importance des choses, c'est nous qui devons l'inscrire...

"Deviens qui tu es. Fais ce que toi seul peux faire..."
Il n'y aura jamais de deuxième "toi", nous sommes tous uniques et irremplaçables...
Nous sommes tous porteurs d'un savoir... et nous ne sommes pas interchangeables...
Nous devons "accoucher" de nous-mêmes... comme le firent jadis nos mères...

N'oublie pas, compagnon visiteur... que ces mots égarés au virtuel, sont toutefois réels...
Que tu as le pouvoir de décider et de changer le cours des évènements...
Si tu y concentres suffisamment d'énergie, de confiance et de temps...
La vie n'est pas un combat permanent, tu peux lui donner des couleurs bien plus belles...

On ne peut jamais donner de conseils... on ne sait jamais tout à fait le fond du vrai...
Néanmoins, s'il fallait donner une direction à quelque égaré perdu dans l'ombre de ses forêts...
Je sais très bien ce que je lui dirais... Je lui dirais...
On ne peut chercher la vérité qu'à l'intérieur de soi, on ne peut devenir que la personne que l'on est...

"Deviens qui tu es. Fais ce que toi seul peux faire..."
Et puis n'oublie pas... e secret : c'est de ne jamais renoncer...
La vérité que tu cherches... n'existe pas, tu ne peux pas la trouver...
Si tu n'admets pas d'abord, que tu en esà la fois, l'instigateur et l'émissaire...

Deviens qui tu es... Fais ce que toi seul peux faire !...

 ... LW...       

 

8 octobre 2006

Grandir...

Quand j’étais plus jeune, j’écrivais au marqueur noir
Sur les murs de ma chambre, toute ma difficulté d’être.
Mes parents ont changé la papier peint… fermées mes fenêtres…
Ca leur faisait tellement peur tout ce désespoir écrit en noir…
Ca leur faisait tellement peur de pas pouvoir comprendre…
Alors j’ai continué à écrire, mais j’ai caché tous mes maux
Et je n’ai plus recouvert que mes murs intérieurs avec tous ces mots
Que personne n’avait envie d’entendre…

J’ai grandi dans le silence, d’un brouhaha intérieur intense.
Mais rien ne filtrait au dehors… Invisibles les choses qui dérangeaient,
Invisibles les questions sans réponses, invisibles mes errances
C’est difficile de se sentir étranger dans un monde si parfait…
Mais le temps joue gagnant pour les enfants en devenir,
Qui rêvent qu’on leur laisse créer le monde dont ils ont besoin,
Libéré des fantasmes des grands qui n’y comprennent rien.
On en arrive tout de même à grandir tout en se sentant rétrécir…


J’ai protégé mes rêves en les mettant à l’abri de tous les regards,
A l’abri de tous les jugements, enfermés à double tour,
Dans une forteresse blindée, indifférente à tous secours
Impossible à atteindre, impossible à dompter, libre de mes espoirs.
On nous trace dès le début une sorte de chemin, de portrait robot,
Auquel il faudrait ressembler, comme une sorte de point de repère
De ce qu’on attend de nous, une espèce de vision de missionnaire
Qui nous suit et nous colle à la peau…


J’avais peut-être pas les bonnes chaussures pour suivre ce chemin là,
Je m’en étais tracé un tellement différent, à suivre pieds nus,
En s’écorchant souvent les pieds à des aspérités inattendues.
Parfois je m’y suis perdue, mais je me guidais toute seule sur celui-là…
A force de se perdre, on arrive à oublier ce qu’on cherchait
A naviguer en solitaire si loin des ports de plaisance…
On se sent déboussolé, un jour, on jette l’ancre avec au bout notre différence,
Pour la noyer à jamais dans un conformisme moins inquiet…


Mais la mer rejette toujours sur le rivage ce qu’on y jette,
Dans ses éclats d’écume, au plus profond des tempêtes,
Rejaillissent quand même ces réminiscences de quêtes
Et dans un grondement sourd, elle nous les renvoie à la tête.
Et l’on se retrouve à nouveau là, sur le même chemin,

A reprendre ses valises encore une fois, à la rencontre d’un destin,
Qu’on n’imagine toujours pas clairement, mais qui revient
Immanquablement nous bousculer, et nous prendre par la main…

Et on continue... à grandir...

... LW...           


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