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Les Lettres Perdues...
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  • Les lettres perdues, celles qu'on n'envoie jamais... Tous ces mots qu'on écrit d'abord pour soi... En vers et en rythmique, cadencés par l'émoi... Et qui expurgent de nos vies les plus forts extraits... ... L.W...
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24 août 2001

Barque à la dérive...


Barque qui dérive, au gré des courants, poussée par le vent…
Sur un lac imaginaire qui défie toutes les intempéries
Qui défie toutes les menteries qu’on s’invente à l’ennui
Poussée par le souffle d’un lutin farceur qui nous ment…
Bulles salées qui s’émoustillent dans une bouteille de vers
Qu’on décapsule comme par magie quand l’instant se fait rêveur
Au loin on n’entend rien dans cet oasis d’eau et de fraîcheur
Le courant nous entraîne, doucement vers des rivages plus clairs…

Ici tu le sais bien, tout peut arriver, rien n’est tangible
Le bateau, à tout moment peut chavirer,
La quiétude il faut pas s’y fier……
Des fois des brises marines, se lèvent, imprévisibles

Tempête qui s’annonce sur ce torrent de pas grand chose
Qui nous transporte et nous fait prisonniers de ses écumes
Là-bas déjà, elle se détache, annonçant le soir, la brume…..
Et ses revers d’adieu qui nous envoient ses signaux moroses….
Un vol de pélican, heure fatale d’un envol lointain
Qui rentre au port par voie de réalité incontournable
Déjà la navette fait résonner ses pétarades inénarrables
Et le calme se brise au son de ces trouble joies incertains….

Ici je le sais bien, tout peut arriver, rien n’est tangible
Le bateau à tout moment, se rappelle à son port d’attache
Comme autant de vérités qui nous entache
Comme autant de parcelles insaisissables…..

Lune d’argent qui se reflète sur un miroir en bleu et nuit
Pour mieux se sentir oublier que les lutins n’ont rien à faire ici
Qu’ils continuent de pédaler, je ne les vois pas et je m’enfuis
Trop loin pour eux, ils ne peuvent pas me retrouver dans mes envies
Lutin qui crie dans sa tanière, comme un diablotin qui se perd
Il peut toujours courir, moi je n’ai pas peur de ses échos
Dans les brouillards qui se noient au dessus de mon petit îlot
Je resterai ici si je le veux, maître inconditionnée qui guide cette galère…

Ici tout le monde le sait bien, tout peut arriver
C’est pour ça qu’on s’embarque un jour, sur ces radeaux de fortunes
C’est bien pour ça qu’on y fantasme le ciel bleu loin du bitume
Et moi je sais bien, que je peux m’y envoler…..

Bateau à quai qui se referme sur un voyage en aller simple
Qui montre le chemin à tous les autres qu’on fait plus loin…
Qui éclaire sous des reflets d’ici les aventures du quotidien
Qu’on laisse se graver ici comme des duels d’empreintes
Chemin cahoteux pour retrouver comme on l’avait laissé
La voiture de la vie
pour nous ramener à nos contrées terriennes
Reprendre la route comme on l’avait laissée, incertaine
Et ranger dans le coffre les souvenirs d’un goûter salé…

 ... LW...    


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