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Les Lettres Perdues...
Les Lettres Perdues...
  • Les lettres perdues, celles qu'on n'envoie jamais... Tous ces mots qu'on écrit d'abord pour soi... En vers et en rythmique, cadencés par l'émoi... Et qui expurgent de nos vies les plus forts extraits... ... L.W...
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21 août 2001

Visionnaire

Visionnaire interactif dans un monde qui s’égare...
Prêcheur d’absolu dans un désert d’incroyants
Tu traverses le monde, sans te soucier du hasard
Comme un chemin tracé, qui te mène au gré du vent...

Poète qui se meurt, dans des mots trop étriqués
Tu crois te trouver, mais tu ne fais que t’égarer
Tes instincts te minent, submergé de tes visions impulsives
Qui te prennent et te jettent, dérision trop incisive…

Le cosmos t’emporte, tu ne sais d’où vient ce blizzard
Tu ne sais d’où viennent ces doutes, ces mots, ces non-dits
Qui te ruinent l’inconscient, et te jettent en pâture
A la foule qui gesticule, qui louent ta capture...

Mais les murs de ta prison, tu les recouvres d’espace
Et dans ta cage humaine, tu sens naître l’infini…
Infini de toi, infini de l’âme, qui transcende tous les bruits
Qui te rend plus fort que Goliath, dans tes espoirs…

Simple mortel qui supplie, qui clame l’amour
Qui se meurt de lui, dans un univers désespérant
Qui laisse de plus en plus de place aux handicapés du vivant
Trop ancrés dans leur mort de l’être, brisés pour toujours…

Tu cries tes passions, pas tes convictions
Tu clames la clémence pour tes accès de démence
Mais les lignes sont coupées dans ce monde d’ignorance
La vérité sonne aux abonnés absents, personne n’y répond…

Et le temps te ride, tes lueurs se fanent, au soir de la vie
Comme une défaite devant l’incompréhensible
Devant tes bourreaux, maîtres de toi, et loin de ta Bible
Tu te sens fatigué, et tu tombes à genoux, meurtri…

Tu voulais partager ces richesses qu’on t’avait transmises
Tu dois les oublier, et rentrer dans ton linceul
Comme un costume de scène, pour regagner ta mise
Quelle drôle de parure que cet habit de deuil….

Et puis, voilà, tu cesses le combat, rien ne sert de lutter
Ton réveil va sonner, cette alarme que tu croyais débranchée
Tu rejoins le monde, le monde des éteints, le monde de l’humanité
Inutile et incertain, tu rentres dans le moule, désintégré…

Mais du fond de ton lit, tu rejoins tes croyances et tes extra visions
Tu peux faire semblant, tu peux donner au moins l’illusion
Pourtant rien n’y fait, dans ton intérieur secret, y a pas de prison
Dans les méandres de tes neurones, tu seras toujours hors tension…

 

... LW...


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